Il n'y a pas de bonne ou mauvaise selle, pas plus qu'il n'y a de bon ou mauvais cuissard.

 

Les problèmes d'assise que nous constatons au quotidien sont généralement liés à 2 facteurs :

 

1- Une mauvaise position sur le vélo qui entraîne une assise simplement "au mauvais endroit" ou bien des caractéristiques corporelles qui entraînent des déséquilibres de position et créent des asymétries d'assise. Il est donc impératif de corriger la position du cycliste avant toute chose et donc d'effectuer une étude posturale.

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2- Une difficulté à mettre en adéquation tous les éléments du "système" ce qui rend la donnée de sortie aléatoire. La donnée de sortie pouvant être au choix le confort ou la prévention des blessures.

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Les éléments :

1. La position du cycliste et le positionnement de la selle dans l'espace

2. La forme de la selle

3. La densité de la mousse ou du gel sur la selle

4. L'épaisseur de la mousse ou du gel sur la selle

5. La densité de la mousse ou du gel de la peau de chamois

6. L'épaisseur de la mousse ou du gel de la peau de chamois

7. Le positionnement de la peau de chamois sur le corps du cycliste

8. Les éventuelles problèmes anatomiques du cycliste

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Le point 1 sera évalué et contrôlé par l'étude posturale et l'analyse de pression de selle.

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Les points 2 à 7 sont, avec le mode de commercialisation actuel et les connaissances générales actuelles, difficiles à maîtriser car ils impliquent qu'un cycliste devrait avoir accès à toutes les selles et tous les cuissards disponibles sur le marché ainsi qu'aux données de densité et d'épaisseur pour faire un choix éclairé.

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Faire un choix éclairé signifie que le cycliste devrait être en mesure de savoir quelle densité et épaisseur il a besoin, pour mettre en face de son besoin, la bonne selle et le bon cuissard.

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C'est la que le mode de commercialisation actuelle fait perdre le contrôle de ces éléments, il apparaît difficile pour les marques de selles et de cuissards de proposer plusieurs épaisseurs de peau de chamois et/ou de rembourrage de selle pour une même taille de cuissard...cela reviendrait à multiplier par 4 ou 5 le nombre de cuissard et/ou selle à produire, ce qui est impensable d'un point de vue financier et environnemental.

 

De plus aujourd'hui, aucune marque de selle n'est capable ou ne propose de guide permettant au cycliste de savoir quelles sont les paramètres de densité et ou d’épaisseur qu'il doit choisir en fonction de sa morphologie.

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